Je ne suis indifférent à aucune des causes défendues par « Free Spirit – Essence of Life ». Je les trouve très noble et en parfaite accord avec ma façon de penser et la sensibilité que j’ai sur l’environnement, l’humain et la biodiversité. Pour moi impacter à travers l’art, génère une sensibilisation pouvant toucher tous les publics à différents rangs sociaux.
J’ai su très tôt que notre duo avec Marie allait être mis à l’honneur au milieu des autres artistes prévu au clip « Déforestation ». C’était une immense fierté d’en faire parti et cela me rend extrêmement fier du chemin parcouru avec Marie. Surtout pour ma part, car mes premiers pas au sein du Free Spirit étaient en tant qu’agent de sécurité pour le défilé JUST ALLURE. A ce moment là j’avais déjà eu un coup de cœur pour ce magnifique collectif, même si les trois quarts ne m’ont absolument pas prêté attention (lol), il n’y avait que du bon qui émanait de chacune de ces personnes… Un an et demi plus tard je me retrouvais sur scène dans un rôle principal binômé avec Marie. Et depuis il n’y eu aucun relâchement. 3 à 6 heures d’entraînement par semaine durant les 4 mois qui précèdent ce grand jour de tournage.
Je me considère un peu comme une ardoise vierge car ma discipline de base qui est la capoeira, n’a à ce jour pas encore été sollicitée et je doute qu’elle le sera d’ailleurs… Du coup chaque rôle proposé est un véritable défi qui ravi grandement mon côté compétiteur en mettant mes capacités neutre à l’épreuve. C’est ainsi qu’on s’est bien accordé avec Marie, sa magnifique grâce athlétique a trouvé bon porteur… Et sa volonté se mêle très souvent à la mienne pour continuer de grandir dans cette nouvelle branche artistique. Les entraînements jusqu’à présent auront été dans la joie et la bonne humeur, sous tension et avec énervement, dans la grande forme et la fatigue… C’est précisément en repensant à tout ça que je suis très fier d’en être arrivé là, très fier de Marie et du duo que nous formons, et très honoré que l’on soit sur le lieu de tournage près à révéler notre travail…
Nous étions donc dans la Forêt des trois pignons à Noisy-sur-Ecole qui représente une partie de la forêt de Fontainebleau. L’équipe prévu à l’évènement depuis 6 heures du matin… J’ai pu grandement apprécier les présences de Cédric, Pépita et Synthia qui, mine de rien, sont à mes côtés depuis le début, leurs bonnes ondes on été bénéfique à ma concentration permanente. Je pouvais discuter, rigoler, porter du matériel, guider un piano à queue déplacé par des personnes d’un âge certain à travers la forêt, je restais malgré tout ceci extrêmement concentré au plus profond de moi. Des flash-back de mes entraînements avec Marie et solo passaient en boucle dans ma tête. J’ai fais donc la connaissance de Bastien, le réalisateur, que j’ai commencé par maudire car porter son générateur d’environ 150kg sur environ 200m à deux ou trois ça reste assez lourd. Puis en constatant la congestion de mes muscles après ces efforts, j’ai pu voir le bon coté des choses, ça fera peut être mieux sur la vidéo.
Je pense que cette journée n’aurait vraiment pas été la même sans Claude. On me dit souvent que je suis trop gentil mais si dans 40 ans j’arrive à atteindre ne serait-ce que le quart de la gentillesse et la grandeur d’esprit de cet homme, je me sentirais alors comme un homme accompli. Claude a toujours eu les mots touchants qui m’ont montré que je suis vraiment bien tombé. Il a eu les mots qu’il faut, en plus des autres, pour m’empêcher de douter et les mots extrêmement touchant après l’Emajinarium qui témoigne de l’adoration qu’il a pour le travail accompli jusqu’à présent. J’ai énormément d’affection et d’estime pour cet homme formidable, sa présence m’a fait très plaisir et je regrette qu’il n’ait pu rester jusqu’à la fin.
C’est donc dans une ambiance très chaleureuse que tout le monde se prépare. Habillage, coiffure… Puis les Make-Up Artist ont fait parler leur talent. J’ai du partir au parking peu de temps et revenir. Je suis tombé sur un spectacle inoubliable. Un superbe duo s’illustrait, Clara qui jouait divinement bien avec le piano, cette belle musique qu’on à écouté tellement de fois avec Marie. Et Mymy qui par sa magnifique et puissante voix, a fait vibrer toute ma cage thoracique. Accompagnées de Katerine vêtu d’une de ses magnifique tenues d’oiseaux, Elles on littéralement changé l’atmosphère de la forêt sur des centaines de mètre à la ronde. Je salue sincèrement leurs performances.
De notre côté, avec Marie, nous avons commencé nos shootings avec les photographes Sonja et Grace, Deux belles personnalités déjà côtoyées auparavant… J’ai à chaque fois beaucoup de chose à leur dire mais pour l’instant, oui pour l’instant, il y a la barrière de la langue. En tout cas j’ai une grande admiration pour le travail qu’elles font… Même si je n’ai pas encore vu toutes les photos des shooting précédent, j’ai eu l’occasion admirer d’autres photos.
Cette belle journée a connu quelques complications sans gravité mais qui nous a poussé à changer de lieux. Nous sommes resté plusieurs heures en stand-by. Un temps assez précieux qui s’écoulait et compromettait la suite du tournage car le nouveau lieux n’avait pas été reconnu au préalable et pour effectuer notre choré avec Marie, il nous fallait pas mal d’espace.
Sur le moment, j’avoue avoir été pris par un sentiment de frustration, un début de déception immense… Ce jour pour moi c’est 4 mois d’entraînement dans une salle, avec et sans Marie. Je me revois affûter certain mouvement dans mon salon, regarder des vidéos tuto en boucle sur YouTube jusqu’à pas d’heure, J’ai énormément focalisé sur ce projet mais je ne dirais pas que j’ai fais des sacrifices, simplement que j’ai tenté de me donner les moyens de relever ce défi. J’aspire à aller encore plus loin tous ensemble et ce jour est également pour faire passer un message prometteur. S’il ne se passe rien, si je suis mis en suspend à cause des imprévus. En même temps, c’est un retour à la réalité, je ne viens d’aucun milieu artistique. Dans ce domaine, mon professeur s’appelle YouTube et ma salle de cour c’est Jemmapes et Théatre de verre… Ce contre temps est peut être aussi une excuse pour me mettre de coté parce que je ne suis pas encore à la hauteur ?!
Autant de pensées qui m’ont torturé l’esprit et qui m’ont empêché de vraiment admirer la splendeur et l’élégance d’Angela et Marie. C’était une immense joie de les avoir toutes les deux sur ce même projet après l’aventure formidable qu’on a passé avec l’Emajinarium… Elles auront été très belles et admirable, j’ai été transporté par les quelques prise que j’ai pu voir… Ca avait même côté réconfortent de venir les voir. Je restais quand même très heureux pour elles.
Puis, alors que je n’espérais plus, Bastien a balayé ce sentiment de frustration en indiquant que maintenant c’est à nous. Je marchais alors vers un emplacement potentiellement adapté à notre choré, Marie qui était contente avait l’air de l’être plus pour moi et me chuchote ironiquement que maintenant je peux sourire…
Une fois en place, j’ai du reprendre ma concentration. J’ai eu cette fraction de seconde où on a l’impression que le temps s’arrête pour laisser défiler dans ma tête une multitude de flash-back de tous mes meilleurs moments de ces 4 derniers mois… Puis le tournage a commencé, je me suis comme servi de ce ressenti de frustration et de déception pour l’évacuer dans l’émotion de nos enchaînements. Nous avons alors illustré trois fois notre chorégraphie. Je danse avec Marie, j’ai l’habitude de la voir danser, et pourtant elle continua de m’épater à ce moment là… Une magnifique prestation qui a bien failli me réduire au rôle de spectateur. Bon… quand même pas mais j’étais extrêmement fier. Au dernier porté de la dernière prise vidéo, Marie n’était même pas encore au sol que j’avais ce nouveau sentiment de devoir accompli, notre choré était dans la boite. Les éléments principaux du clip venaient d’être enfin officiellement enregistrés.
Je suis tellement empli de joie que je ne ressens même pas l’énorme fatigue qui compte sûrement m’assommer le soir venu. Ce fut une belle journée où tout le monde a été au top. Je ne remercierais jamais assez Fabrice, mon grand frère de cœur, merci pour ta confiance, et votre bienveillance à Céline et toi, vous êtes humainement devenue des personnes importantes dans ma vie.
Dans ma tête j’étais un peu comme un gamin comblé et surtout un homme heureux, grandi par une nouvelle expérience artistique. Chaque personne de cette équipe du jour aura été formidable et précieuse au bon déroulement du projet. Le défi était beau et a été relevé. Ce fut une réussite et réussir dans cet art consiste à s’entourer des meilleurs…
Eugene
