Fait le 3 février 2019

Concert Emajinarium : une transition entre deux mondes

! Le freespirit aura toujours le génie pour me lancer des défis. Celui-ci : improviser

sur des compositions en live dans une salle magnifique, la salle Cortot.

Evidemment, cette idée m’a enthousiasmé et j’attendais cette évènement avec hâte. Mais

avant cela, il y avait encore la deuxième date d’Emajinarium en octobre dernier. Après

cette date passé, il était temps de se préparer pour ce concert. Petit à petit, nous avons

pris connaissance des musiques qui étaient toutes aussi belles et différentes les unes que

les autres. Puis j’ai pris du temps pour m’imprégner des quatre musique qui m’était

destiné, dans le métro, chez moi et puis dans une salle pour répéter.

Répéter pour une improvisation ? Oui, j’en avais besoin, je voulais les sentir et les

ressentir, savoir ce qu’elles dégageaient à travers mon corps et surtout travailler mon

endurance. C’est bien de vivre la musique mais sans s’évanouir ensuite c’est mieux .. 🙂

Le temps passe et les fêtes de famille aussi. On est déjà le 2 janvier et dans six jours va

falloir profiter. C’est dans ces moments là où j’ai hâte d’y être mais d’un côté je ne veux

pas que cela se finisse, c’est toute l’ambiguïté de la scène.

Le week end avant le concert, c’est là que nous avons rencontré la plupart des artistes et

aussi les danseuses avec lesquels on devait préparer un duo. C’était beau d’entendre et

de voir le fruit du travail de chacun. Derrière ces morceaux, ces danses, chacun dévoile

une partie de son intimité, une partie de nous que l’on ne peut pas partager verbalement

mais que notre corps où nos notes veulent exprimer. C’est ici la beauté de l’improvisation,

on ne peut pas se mentir, on ne peut pas mentir à l’autre non plus.

La journée se passe, les rencontres se font et on se cale entre nous : danseurs/musiciens,

danseurs/danseurs.

Et voilà c’est parti, mardi 8 janvier. Pour moi cette journée aura commencé par un réveil à

6h30 pour 4h de cours, certaines auront vaqué également à leurs occupations et encore

d’autres auront fait une nuit de garde à l’hôpital et auront donc dormi. Mais nous nous

sommes toutes rejoins à 16h pour partager ce moment commun. N’est-ce pas là toute la

singularité de notre groupe ? Des personnes qui n’auraient jamais «dû» se rencontrer car

ayant des vies différentes et finalement partageant un moment intense et intime

ensemble ?

Vers 16h30, il est temps de commencer à se préparer et à répéter. Louis, toujours présent , est là pour s’occuper de nos cheveux qui sont plus ou moins domptables. Une maquilleuse et des habilleuses sont là pour nous et font parties de cette folle soirée avec

nous. Les répétitions se font, la tension est là mais je vis ça relativement calmement. Le temps passe et il est déjà trop tard pour faire une répétition générale. De toute façon, la

spontanéité sera le maître mot de cette soirée. C’est un test pour le free spirit, pour les musiciens et pour les danseurs, il faut savoir si le public adhère à ce concept, si il apprécie et si il veut que cela continue.

Plus le temps de réfléchir car il est déjà l’heure, le concert débute par les choristes et je les accompagne. Cette puissance me fait frissonner, leurs voix réunis ainsi que le piano

provoque une belle énergie. Pour moi ça sera tout pour la première partie, je reste alors

vers la porte menant à la scène je l’ouvre et la ferme pour les artistes et je regarde à travers, je trouve que la communion entre chacun est prenante et émouvante. Puis avec

Sandrine nous entamons un duo sur une musique de Léon, on se retrouve sur scène 4 mois après avoir été mère/fille, celui-ci n’a jamais été répété entièrement et il faut alors laisser dialoguer nos corps, ils ont l’air de se comprendre et le moment passé ensemble

sur scène restera gravé. Puis un autre duo arriva pour moi, mais cette fois-ci avec une pianiste Lilian, sa musique me bouleverse, la première fois que je l’ai entendu j’étais chez

Fraise et Fabrice et je me souviens de ce qui c’était passé dans mon corps, il y a des fois où lorsque j’écoute une musique, où que je sois, je veux l’accompagner et c’est ce qui c’était passé avec cette composition. Ce qui était intéressant c’est que pour Lilian aussi il y avait des parties improvisées ce qui m’obligeait à l’écouter plus que jamais. Un moment intense que j’aimerai repartager. Ca y est c’est déjà la fin, le concert ce finit par la

découverte de la BO Emajinarium créée par Clara, Myriam et Mayline. Une composition

qui prend au tripes que j’ai eu la chance d’accompagner avec Sophie, avec Sophie alias la

Reine Blanche nous avons déjà partagé un moment en duo également mais cette fois-ci à

la première date d’Emajinarium, 9 mois auparavant, et ce moment avait été magique et

très riche en émotion. Cette fois-ci nous n’avons pas partagé la même histoire mais nous

étions accompagné de personnages Emajinarium, ce qui nous renvoyait à ce moment.

Pour cette nouvelle occasion j’ai adoré partager la scène avec elle.

Un moment intense s’achève ce 8 janvier à 23h, une expérience nouvelle partagée ensemble, un corps épuisé mais un crash-test réussi et une seule hâte : recommencer.

Il faut reprendre sa vie quotidienne, demain il faut retourner au boulot. Que c’est beau de pouvoir l’agrémenter avec de tels moments de partage.

Merci le freespirit, merci Emajinairum, merci Fabrice, merci Fraise et merci Myriam d’avoir mis corps et âme pour nous faire vivre ce concert.

Je vous aime.

Marie

Concert EMAJINARIUM concert pour la planète
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